Le 19 Novembre 2018
Qu’est-ce que c’est, l’écologie digitale ?
L’écologie digitale consiste à se rendre compte de l’impact des nouvelles technologies ainsi que des nouveaux moyens de communication sur l’environnement. Mais surtout à agir pour le réduire. Toutefois, attention à ne pas confondre avec l’écologie numérique qui traite, elle, des matériaux utilisés dans nos appareils et du recyclage de ces derniers.
Pour qu’Internet ou vos boîtes mails fonctionnent tout au long de la journée, les data centers tournent à plein régime jour et nuit, tout en consommant une quantité astronomique d’énergie. Prenons un exemple pour que vous vous rendiez mieux compte de l’impact du digital : par heure, ce sont quelques 10 milliards de courriels qui sont envoyés à travers le monde. Cela équivaut à la production électrique de 15 centrales nucléaires durant cette même heure. Ces chiffres pharaoniques interrogent sur une utilisation plus responsable de ces nouveaux outils afin de préserver notre planète.
Comment réduire son empreinte écologique ?
Pour diminuer son empreinte écologique, il n’est pas nécessaire de sacrifier tous ses appareils électroniques. Il suffit simplement d’adopter une conduite plus responsable vis-à-vis du digital. Cela passe par de petits efforts quotidiens et par quelques adaptations de nos méthodes de travail habituelles.
On nous a beaucoup répété de ne pas utiliser notre voiture pour des trajets courts, et bien c’est pareil pour les e-mails. En moyenne, un employé envoie 30 courriels par jour, soit l’équivalent d’une ampoule allumée pendant une journée entière. Le constat est simple : il faut réduire le nombre de mail envoyé par jour. Votre interlocuteur n’est qu’à quelques bureaux du vôtre ? Déplacez-vous pour lui annoncer la signature d’un contrat. Ou si vous devez partager la nouvelle à plusieurs personnes, utilisez des plateformes collaboratives, beaucoup moins consommatrices en énergies que les courriers électroniques avec de multiples destinataires.
Lorsque l’on sait qu’un mail envoyé équivaut à 20 grammes de CO2 émis dans l’atmosphère, il vaut mieux les rationner !
Attention aussi aux pièces jointes qui sont très énergivores. Limitez-en le nombre, ou utilisez, quand cela est possible, des clefs USB ou autre moyen de stockage pour faire circuler les dossiers. Peut-être un peu plus long, mais beaucoup mieux pour notre impact écologique.
Mais l’envoi n’est pas le seul poste de dépense énergétique de nos boîtes mails. Tous les mails conservés, qu’ils soient dans votre boîte de réception ou encore dans les courriers indésirables, continuent de consommer de l’énergie. En effet, ils doivent pouvoir rester accessible si, par hasard, vous souhaiteriez les consulter. Le seul moyen est donc de les supprimer définitivement. Pas de panique face à la montagne de mails stockés dans vos boîtes mails : certains outils existent pour les désengorger et faire de la place dans ces dernières. Ils permettent de vous désinscrire facilement des newsletters polluantes, et de supprimer en quelques clics tous les mails inutiles.
Faire attention aux mails est une première étape. Mais ne négligez pas les autres outils digitaux qui vous entourent. Par exemple, certaines de vos photos ne méritent pas de se retrouver sur tous vos appareils : économisez de l’espace sur votre Cloud en choisissant celles que vous souhaitez vraiment rendre disponible sur toutes vos surfaces. Un petit geste certes, mais avec de gros impacts énergétiques.
Aussi, ayez une utilisation plus rationnelle de votre smartphone. Ne le laissez pas charger toute la nuit. Car même pleinement chargé, il continue de consommer de l’énergie. Limitez le nombre de notifications envoyées par les applications. D’ailleurs, vous pouvez aussi faire un tri dans ces dernières. En moyenne, nous n’utilisons que 30% des applications installées sur notre téléphone portable et recevons des notifications de plus de 70% d’entre elles. Cela économisera la batterie de votre smartphone et limitera donc l’impact écologique de celui-ci.
Enfin, certains moteurs de recherches ont décidé de mettre en avant cette écologie digitale. Ecosia, par exemple, reverse une partie de ses revenus pour la reforestation. Ou encore Lilo, qui propose aux internautes de financer des projets sociaux et environnementaux. Quand bien même ils consomment autant d’énergies que Google ou Yahoo, ils offrent une compensation non négligeable pour une offre quasiment équivalente.
Vous voyez : il est possible de faire encore plus de petits gestes pour économiser les énergies de notre belle planète ! Quand on sait que beaucoup de Français attendent un réel engagement environnemental de la part des entreprises, pourquoi ne pas commencer par le digital ?
N'hésitez pas à télécharger notre affiche pour mettre au vert vos collègues !
Le Le 20 Novembre 2024
Dans un environnement économique en constante évolution, l'organisation en entreprise est un pilier fondamental pour assurer la réussite et la pérennité d'une entreprise. Une organisation bien structurée permet non seulement...
Le Le 10 Octobre 2024
Dans le monde professionnel moderne, l'utilisation des téléphones portables est omniprésente. En 2023, plus de 80% des employés utilisent régulièrement leur téléphone au travail. Ces appareils sont devenus des outils...
Le Le 28 Août 2024
Les Jeux Olympiques, un événement mondial symbolisant l'excellence et la camaraderie, offrent des leçons précieuses pour les entreprises. Les principes qui guident les athlètes vers la réussite peuvent également être...